Ma prise de position
Les enfants « éduqués » d'une façon libre, sans contrainte et sans punitions, ni de cours formels (école à la maison) ne manifestent ni cruauté, ni quelque tyrannie que ce soit. Je ne crois pas à l'éternel débat sur l'homme qui naît bon ou mauvais. Je dis qu'il naît en prêtant flanc à des blessures.
Les enfants « éduqués » dans le respect de ce qu'ils sont véritablement, des êtres intelligents et des enfants de Dieu, sont des personnes respectueuses, engagées socialement. Nous n'avons jamais à les « encadrer » : ils s'encadrent eux-mêmes. Nous sommes les témoins de ces « autoencadrements », lesquels font aussi partie des apprentissages.
Ce n'est pas le laxisme qui pourrit nos enfants, mais le manque de respect qui leur est dû. Car le respect ne s'impose pas, il s'instille par le respect qu'on manifeste.
Fondement évangélique du respect dû aux enfants
Les disciples ayant demandé à Jésus qui occupera le premier rang dans le royaume des cieux, il appelle un petit enfant, le place au milieu d'eux, et déclare que s'ils ne deviennent semblables aux petits enfants, ils n'entreront point dans ce royaume. Ainsi le plus humble sera le plus grand.